Questions au Ministre-Président :

Je me réjouis d’entendre que d’autres collègues s’accordent sur le fait qu’il est essentiel que le niveau fédéral assume pleinement ses responsabilités en la matière.

Depuis le 12 mars, une septantaine de personnes en demande de protection internationale, occupant un immeuble situé à Saint-Josse-ten-Noode, ont été mises en demeure de le quitter par la  Régie des bâtiments, qui en est le propriétaire.

Ces personnes étant en demande de protection internationale, l’État fédéral a l’obligation de les protéger et de les accueillir, c’est-à-dire de leur fournir un toit et un accompagnement. Or, 70 de ces personnes – mais il y en a d’autres – ne rentrent pas dans le cadre des structures fédérales d’accueil.

Nous avons appris qu’à la suite de la mise en demeure, un accord avait été conclu entre le propriétaire du bâtiment et les occupants.

  • Quelle est la nature de cet accord et comment se décline-t-il ?
  • Qu’en est-il des places régionales et des places réellement mises à disposition par Fedasil ?
  • Selon quel calendrier ces personnes auront-elles accès à l’ensemble des mesures de protection auxquelles elles ont droit ?

Réponse du Ministre – Président :

Retrouvez ici la réponse du Ministre et le débat d’actualité en séance plénière du Parlement bruxellois. 

Réplique

La droite très, très à droite semble tentée de mettre en place une concurrence entre ceux qui ont besoin d’aide en Région bruxelloise. Rappelons cependant que la responsabilité de l’État fédéral vis-à-vis des personnes qui demandent la protection internationale est pleine et entière.

Cet épisode souligne à nouveau, d’une part, que des citoyens et citoyennes, des collectifs continuent à s’engager, ne dorment pas la nuit et ouvrent des bâtiments pour offrir un toit à des personnes qui seraient censées être protégées par l’État. Heureusement ! Et d’autre part, il montre que la Région prend à nouveau des responsabilités qui ne sont pas les siennes, portant sur ses épaules un ensemble de compétences et mettant en place des moyens pour que ces personnes ne restent pas à la rue, sans rien. À cet égard, la Région fait preuve, une fois de plus, d’un grand sens des responsabilités.