UNE ASSEMBLÉE CITOYENNE PERMANENTE POUR LE CLIMAT A BRUXELLES ?

Il y a beaucoup de raisons qui font de moi une militante écologiste, mais je dois dire que celle-ci en est une très forte : la volonté continue d’associer les citoyen.ne.s à la décision.

Dès 2023, la Région bruxelloise va se doter d’un tout nouvel instrument : une assemblée citoyenne permanente pour le climat.

C’est quoi ce truc? Comment ça fonctionne?

D’abord, 10.000 personnes seront tirées au sort parmi tou.te.s les Bruxellois.es et recevront une lettre d’invitation à participer à l’assemblée. Ensuite, parmi celles et ceux qui répondront, un nouveau tirage au sort assurera la représentativité (genre, langue, niveau d’étude, niveau socio-économique, intérêt pour le climat) de manière à obtenir un groupe de 100 Bruxellois.es de plus de 16 ans. Ca permet aussi de toucher celles et ceux qu’on ne touche d’habitude pas dans ces processus participatifs.

Ces personnes siégeront pendant 3 à 6 mois et recevront un défraiement de 35€/ jour (il y a aussi des frais de garderie qui sont prévus).

De quoi vont-ils-elles discuter?

Un comité composé de 25 citoyen.ne.s décidera des sujets à traiter, ce comité sera renouvelé régulièrement aussi. Lorsque les participant.e.s auront délibéré, ils émettrons des recommandations à l’attention des autorités publiques et un comité de suivi, composé de 10 participant.e.s de l’Assemblée, s’assurera du suivi donné par le Gouvernement aux recommandations citoyennes. Celui-ci devra présenter les suites qu’il y réserve et justifier de ce qu’il ne suit pas.

Pourquoi dit-on qu’elle est permanente?

Parce que la structure ne sera pas dépendante d’un sujet ou d’un moment. Cette assemblée va durer dans le temps et a donc vocation à devenir un nouveau pilier de notre gestion climatique.

Dès février 2023 donc, #bruxelles fera une fois de plus le choix de la confiance en chacun.e d’entre nous. Avec cette nouvelle première mondiale après la création des Commission délibératives au Parlement Bruxellois / Brussels Parlement, nous trouvons à nouveau d’autres manières d’exercer la politique publique.

Et ça me semble fondamental : il est absolument nécessaire (et même efficient) de créer des espaces où des gens de tous horizons se retrouvent pour confronter leurs réalités, leurs récits, et délibèrent ensemble sur la plus grande crise sociale que nous connaissions : le dérèglement climatique.

Merci à Alain Maron, ministre Ecolo en charge de la participation et à toute son équipe (❤️ ) pour la création de ce très beau projet, amené à transformer durablement notre manière de faire du climat une politique transversale et citoyenne.

Lire l’article du Soir ici.