Si je vous demande si vous me trouvez assez habillée pour m’asseoir et manger dans un restaurant, vous me répondrez très probablement par l’affirmative. Pourtant, ce n’est pas ce qui est arrivé à Haron Zaanan, un jeune Bruxellois non binaire qui s’est récemment vu refuser la poursuite de son repas en plein centre de Bruxelles. Le restaurant a indiqué par la suite que des clients s’étaient plaints.

En 2022, nous ne sommes toujours pas égaux face au jugement des uns et des autres. Aujourd’hui encore, nos corps sont sexualisés de manière différente en fonction de notre genre, notre orientation sexuelle et nos caractéristiques physiques. En outre, il existe encore des endroits où la non-binarité est refusée et où certains et certaines sont moins bien accueillis que d’autres.

Je souhaite tout d’abord vous remercier pour vos réactions et pour l’attention que vous avez accordée à cette histoire. J’en profite pour saluer l’adoption par le gouvernement, hier, du plan d’action LGBTQIA+. Nous avons eu l’occasion d’en parler, mais il devra encore faire l’objet de discussions en commission. Je m’attends à de longs échanges.

Selon vous, quand les mesures seront-elles appliquées ? Je constate une demande de mesures très concrètes et rapides. En attendant leur mise en œuvre, existe-t-il déjà des éléments sur lesquels nous appuyer ?

S’agissant du dépôt des plaintes, comment se passe la concertation avec les zones de police ?

 

Retrouvez mon intervention et la réponse de la ministre sur le site du Parlement Bruxellois.