Le 28 janvier dernier, le président américain, Donald Trump, a annoncé son plan de paix dans le cadre du conflit israélo-palestinien, qui n’a de pacifiste que le nom. Quelques mois plus tard, en avril, le nouveau gouvernement israélien s’est dit prêt à mettre en œuvre, à partir du 1erjuillet, son plan d’annexion partielle de la Cisjordanie occupée, et à intégrer à son territoire les zones où sont implantées des colonies israéliennes.

Redoutée par le monde entier, cette annexion constituerait une nouvelle violation du droit international. Annexer signifie augmenter la pression sur les familles installées sur cette portion de territoire sans accès à l’eau et sans réseau routier. C’est rappeler aux 60.000 Palestiniens de la région qu’ils ne pourront survivre sur cette terre.

En réaction, plusieurs voix se sont fait entendre, dont celles du haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité et de la Haute-Commissaire aux droits de l’homme des Nations unies. Toutes vont dans le même sens et relèvent que la décision israélienne est illégale car contraire au droit international.

Nous ne pouvons accepter qu’un État envahisse ses voisins. D’ailleurs, lorsque la Crimée a été annexée illégalement, la Belgique et l’Union européenne ont pris des mesures économiques et imposé des sanctions.

Même si, en tant que Région, Bruxelles ne jouit pas, en politique extérieure, de compétences similaires à celles de l’Union européenne ou de l’État fédéral, nos prérogatives en matière commerciale peuvent constituer un outil puissant. Face à cette question, quelle sera l’attitude du gouvernement régional, eu égard notamment à la présence d’un attaché commercial et économique à Tel Aviv?

 

Retrouvez mon intervention et la réponse du secrétaire d’état sur le site du Parlement bruxellois